L’article
suivant a été publié dans « Madame Figaro » du 26 février
2000. Il présente le salon « Baby » auquel notre association a
participé, fait référence au malaise du Nourrisson en évoquant
l’intervention du docteur de Bethmann, et fournit les coordonnées de
notre association.
L’extrait
suivant d’un article paru dans « Le Parisien » du 2 mars 2000
et présentant le salon « Baby » évoque le syndrome du malaise.
TRAITEMENT OSTEOPATHIQUE
Un examen manuel très doux
des différentes mobilités physiologiques (crâne, sacrum, abdomen…) détectera
aisément les dysfonctions mineures à l’origine de tous ces maux.
Pour tout
renseignement, vous pouvez contacter l’union fédérale des ostéopathes
de France tél. : 04.75.25.79.04.
Un
entretien avec Sophie Oppenheim, présidente de l’association ”Malaise
du Nourrisson” et maman de 3 enfants
Vous êtes à l’origine de
la création de l’association " Malaise du Nourrisson ", le 11 février
1998. Quelles ont été vos motivations ?
J’ai créé cette association avec 4 autres parents
d’enfants ayant fait des malaises au cours de leurs premiers mois, et
rencontrés lors de réunions organisées par le Centre de Référence de
Mort Subite du Nourrisson de l’Hôpital de Port Royal, également très
actif dans la recherche, la prévention et le traitement du malaise du
nourrisson. C’est là que j’ai pu constater l’énorme détresse et
l’isolement ressentis par nombre d’entre eux. Des femmes éclataient en
sanglots en se remémorant des expériences traumatisantes : leur petit sauvé
in extremis par le SAMU ou un massage cardiaque… Sans parler de
l’incompréhension de quantité de pédiatres à laquelle se heurtent les
familles confrontées au malaise du nourrisson. Beaucoup de parents se sont
entendus dire : " Ce malaise est le fruit de votre imagination ! Votre
inquiétude est liée au fait que c'est votre " premier " !…
Effectivement, un malaise ne laisse pas de " traces ".
Quels sont les
objectifs de l’association ?
Justement, inviter l’ensemble du corps médical -par
le biais de réunions organisées auprès de centres hospitaliers, l’édition
de deux journaux diffusés aux médecins, aux crèches, aux PMI et à nos
adhérents, d’affichettes et de plaquettes distribuées dans les
pharmacies, les maternités…- à considérer le malaise comme un réel
problème, afin d’en assurer la prévention. Les parents connaissent les
gestes à adopter lorsque leur petit a de la fièvre. Il devrait en être de
même en cas de malaise. Il est important qu’ils sachent qu’il peut y
avoir un " terrain " favorable à ce syndrome : si l’un des
parents a déjà tendance à faire des malaises (cas d’hyperréactivité
vagale dans la famille) ou si il y a des antécédents dans la fratrie…
Et quelle est
votre action vis à vis des familles déjà concernées par le malaise du
nourrisson ?
Nous leur proposons un soutien moral à travers un échange
d’expériences et une aide matérielle concrète : service de location de
matelas inclinés vers l’avant (proclive) et des " accessoires "
qui l’accompagnent (sac kangourou…), fourniture d’électrodes (pour le
monitorage à domicile) à prix réduits…
Quelles sont les
principales difficultés auxquelles sont confrontées ces familles ?
L’incompréhension de l’entourage : souvent, les
familles dont l’enfant est placé sous monitorage à domicile, sont déstabilisées
par cet appareil. Elles appréhendent le regard des proches, de la
famille… qui peuvent considérer le bébé comme étant anormal. Les
grands-parents, les nourrices, les crèches vont refuser de le garder,
redoutant d’en prendre la responsabilité… Notre objectif : écouter et
apaiser les inquiétudes de ces familles en dédramatisant le monitorage à
domicile qui est au contraire, à mon avis, un élément essentiel dans le
traitement du malaise du nourrisson. Il permet de " rassurer " les
parents en leur évitant d’aller vérifier si bébé respire bien toutes
les trois minutes !
Quels sont vos
objectifs, aujourd’hui ?
Continuer notre action en direction des parents et des
professionnels de la santé dans l’objectif d’une prise en charge précoce
des malaises du nourrisson, de leur traitement et de la recherche. Pour
information, nous serons présents aux Salons Baby de Bordeaux (9 et 10
octobre prochains) et de Lille (23 et 24 octobre) pour répondre à toutes
les questions des visiteurs. |