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L’article suivant a été publié dans « Madame Figaro » du 26 février 2000. Il présente le salon « Baby » auquel notre association a participé, fait référence au malaise du Nourrisson en évoquant l’intervention du docteur de Bethmann, et fournit les coordonnées de notre association.

 

L’extrait suivant d’un article paru dans « Le Parisien » du 2 mars 2000 et présentant le salon « Baby » évoque le syndrome du malaise.

 

  • Ostéopathie et nourrisson

Un traitement ostéopathique précoce permet d’effacer les séquelles éventuelles de la naissance.

L’accouchement peut être le premier des traumatismes pour le bébé. Trop long ou trop court, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes. Difficile, il nécessite parfois l’emploi de spatules, ventouses ou forceps, qui vont influencer sur la bonne mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

Souvent les nouveau-nés naissent avec la tête un peu déformée, le crâne en  obus, un œil plus fermé que l’autre, le nez un peu écrasé…

Les parents s’entendent dire que cela se remettra tout seul… Apparemment oui, mais l’équilibre crânien est rompu et il y a une dysfonction qui relève de l’ostéopathie.

Aux USA, le docteur Viola FRYMAN a étudié dans une maternité californienne 1200 bébés, âgés de 5 jours.

12% seulement avaient le crâne libre. Et 95% des enfants dits nerveux avaient l’occiput bloqué.

CHAQUE NAISSANCE DEVRAIT ETRE SUIVIE D’UN EXAMEN OSTEOPATHIQUE ATTENTIF

Quand faut-il consulter avec le bébé ?

  • Quand il y a eu un accouchement sous péri-durale ou retardé volontairement.

  • Quand la naissance a été trop longue (plus de 8 heures) ou au contraire trop rapide (moins de 2 heures).

  • En cas de naissance gémellaire (voir plus).

  • Quand la présentation s’est faite par le siège, le front ou la face.

  • Quand on a tiré trop fort sur la tête.

  • Quand le cordon s’est enroulé autour du cou.

  • Quand il y a eu prématurité (le crâne est plus fragile).

  • Quand on a appuyé sur le ventre de la maman pour favoriser l’expulsion.

  • Quand on a utilisé les forceps, la ventouse.

  • En cas de césarienne faite en urgence.

  • En cas de souffrance fœtale, de réanimation même légère du bébé.

 ET SURTOUT

Apprenez à observer votre bébé et n’hésitez pas à consulter dans les cas où :

  • Il se cambre en arrière quand on le prend ou quand on lui donne la tétée.

  • Le bébé est raide avec les bras et les mains crispés.

  • Il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements.

  • Il est atone et a du mal à tenir sa tête.

  • Il pleure tout le temps.

  • Il ne dort pratiquement pas.

  • il régurgite.

  • Il ne digère pas et est agité après la tétée.

  • Il met un temps infini à téter.

  • Il use ses cheveux sur la tête de manière asymétrique.

  • Il est tombé de sa table à langer, même si la radio du crâne n’a montré aucune lésion.

  • Il a une mauvaise position de hanche, de pieds.

  • Il tourne toujours la tête du même coté et dort toujours du même côté.

  • Il louche de façon permanente.

  • Il a des otites, des bronchites à répétition, il a une respiration bruyante.

TRAITEMENT OSTEOPATHIQUE

Un examen manuel très doux des différentes mobilités physiologiques (crâne, sacrum, abdomen…) détectera aisément les dysfonctions mineures à l’origine de tous ces maux.

Par une correction manuelle appropriée, toujours en douceur, bébé retrouvera toute sa joie de vivre.

Même si le bébé ne présente aucun trouble fonctionnel apparent, les mains expertes et attentives d’un ostéopathe lui permettront de bien démarrer dans la vie.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’union fédérale des ostéopathes de France tél. : 04.75.25.79.04.

 

  • L’article suivant est publié sur le site Internet Magique Emilie, à l’adresse http://www.magique-emilie.com/

Un entretien avec Sophie Oppenheim, présidente de l’association ”Malaise du Nourrisson” et maman de 3 enfants

Vous êtes à l’origine de la création de l’association " Malaise du Nourrisson ", le 11 février 1998. Quelles ont été vos motivations ?

J’ai créé cette association avec 4 autres parents d’enfants ayant fait des malaises au cours de leurs premiers mois, et rencontrés lors de réunions organisées par le Centre de Référence de Mort Subite du Nourrisson de l’Hôpital de Port Royal, également très actif dans la recherche, la prévention et le traitement du malaise du nourrisson. C’est là que j’ai pu constater l’énorme détresse et l’isolement ressentis par nombre d’entre eux. Des femmes éclataient en sanglots en se remémorant des expériences traumatisantes : leur petit sauvé in extremis par le SAMU ou un massage cardiaque… Sans parler de l’incompréhension de quantité de pédiatres à laquelle se heurtent les familles confrontées au malaise du nourrisson. Beaucoup de parents se sont entendus dire : " Ce malaise est le fruit de votre imagination ! Votre inquiétude est liée au fait que c'est votre " premier " !… Effectivement, un malaise ne laisse pas de " traces ".

Quels sont les objectifs de l’association ?

Justement, inviter l’ensemble du corps médical -par le biais de réunions organisées auprès de centres hospitaliers, l’édition de deux journaux diffusés aux médecins, aux crèches, aux PMI et à nos adhérents, d’affichettes et de plaquettes distribuées dans les pharmacies, les maternités…- à considérer le malaise comme un réel problème, afin d’en assurer la prévention. Les parents connaissent les gestes à adopter lorsque leur petit a de la fièvre. Il devrait en être de même en cas de malaise. Il est important qu’ils sachent qu’il peut y avoir un " terrain " favorable à ce syndrome : si l’un des parents a déjà tendance à faire des malaises (cas d’hyperréactivité vagale dans la famille) ou si il y a des antécédents dans la fratrie…

Et quelle est votre action vis à vis des familles déjà concernées par le malaise du nourrisson ?

Nous leur proposons un soutien moral à travers un échange d’expériences et une aide matérielle concrète : service de location de matelas inclinés vers l’avant (proclive) et des " accessoires " qui l’accompagnent (sac kangourou…), fourniture d’électrodes (pour le monitorage à domicile) à prix réduits…

Quelles sont les principales difficultés auxquelles sont confrontées ces familles ?

L’incompréhension de l’entourage : souvent, les familles dont l’enfant est placé sous monitorage à domicile, sont déstabilisées par cet appareil. Elles appréhendent le regard des proches, de la famille… qui peuvent considérer le bébé comme étant anormal. Les grands-parents, les nourrices, les crèches vont refuser de le garder, redoutant d’en prendre la responsabilité… Notre objectif : écouter et apaiser les inquiétudes de ces familles en dédramatisant le monitorage à domicile qui est au contraire, à mon avis, un élément essentiel dans le traitement du malaise du nourrisson. Il permet de " rassurer " les parents en leur évitant d’aller vérifier si bébé respire bien toutes les trois minutes !

Quels sont vos objectifs, aujourd’hui ?

Continuer notre action en direction des parents et des professionnels de la santé dans l’objectif d’une prise en charge précoce des malaises du nourrisson, de leur traitement et de la recherche. Pour information, nous serons présents aux Salons Baby de Bordeaux (9 et 10 octobre prochains) et de Lille (23 et 24 octobre) pour répondre à toutes les questions des visiteurs.